avec un relief architectural d'Enrique Linares et une peinture de Ricardo Pellegrini Contrepartie de l'article suivant. Bois ébonisé et noyer avec incrustations d'étain. Applications ornementales de feuilles de cuivre ainsi que d'éléments de stucs peints polychromes et partiellement dorés. Panneau rectangulaire avec crénelage stylisé. Une face avec une réserve en retrait au-dessus d'une tête d'aigle gravée avec trois colonnes massives, partiellement enveloppées de cuivre repoussé, et au-dessus d'un grand élément circulaire avec tondo appliqué. Décor de surface composé de motifs de branches disposées de manière lâche et d'oiseaux stylisés. Au centre, plaque insérée avec un élément architectural composé d'arcs d'arcades mauresques en relief, de fenêtres à treillis finement divisées ainsi que de frises ornementales richement dessinées et de cartouches calligraphiés, portant l'inscription n° 3, Enrique Linares Granada servant d'encadrement à une plaque en métal peint avec une représentation de paysage stylisé et une jeune femme orientale avec des plants de coton, signée en bas à droite. Pellegrini. Suspension d'un bon ruban ainsi que des décorations de glands trop longs. Hauteur totale 227 cm x 79 cm. L'extravagant panneau mural de Carlo Bugatti (1856-1940) sert ici de cadre à l'une des peintures en relief élaborées d'Enrique Linares, qui traitent également d'éléments architecturaux mauresques, ainsi qu'à la peinture scénique orientaliste du Milanais Riccardo Pellegrini (1863-1934), qui avait déjà conçu les décorations correspondantes sur les meubles en parchemin de Bugatti. Cf. sur l'encadrement : Dejean, p. 92 et suivantes. Une extraordinaire décoration murale en bois ébénisé avec des incrustations d'étain de Carlo Bugatti avec une plaque en stuc d'Enrique Linares comme cadre pour un petit tableau orientaliste de Riccardo Pellegrini. Italie. Milan. Vers 1900.