GAUGUIN PAUL (1848-1903). Catalogue de l"Exposition d'oeuvres inconnues", galerie Barbazanges, Paris, 10 au 30 octobre 1919, édition originale. In-8 (léger accroc à la couverture avec manque). Lithographie en couleurs reproduisant le Portrait de Gauguin par lui-même peint en 1889. Cette exposition présentait 22 tableaux et 7 objets d'arts (plâtre peint, bois sculpté, lithographie) issus de la période de Gauguin au Pouldu, en Bretagne, en 1889 et 1890. L'artiste habitait l'auberge de Marie Henry, entouré d'une génération de peintres tels Emile Bernard, Sérusier et Filiger. "Il y peindra coup sur coup en quelques mois une série de chefs-d'oeuvre de plus en plus libres, colorés, imaginatifs" (Françoise Cachin) tels Le Christ jaune et La Belle Angèle. Gauguin au Pouldu inventait le "synthétisme" ou "primitivisme" qui devait enthousiasmer la critique : Octave Mirbeau allait parler d'un "mélange inquiétant et savoureux de splendeur barbare, de lithurgie catholique, de rêverie hindoue, d'imagerie gothique, de symbolisme obscur et subtil" (février 1891). Cartel : (Paris, 1848 - Atuona (Îles Marquises), 1903) Édition originale Exposition d’oeuvres inconnues, Paris, Galerie Barbazanges, 10 au 30 octobre 1919. Cette exposition présentait 22 tableaux et 7 objets d’arts (plâtre peint, bois scullppppté, lithographie) issus de la période de Gauguin au Pouldu, en Bretagne, en 1889 et 1890. L’artiste habitait l’auberge de Marie Henry, entouré d’une génération de peintres tels Émile Bernard, Sérusier et Filiger. À cette période, Gauguin peindra des toiles (Le Christ jaune, La Belle Angèle), de plus en plus colorées et imaginatives. Un travail qui devait enthousiasmer la critique, Octave Mirbeau allait parler dès février 1891, d’un « mélange inquiétant et savoureux de splendeur barbare, de liturgie catholique, de rêverie hindoue, d’imagerie gothique, de symbolisme obscur et subtil ».