PENDULE FRANCAISE DIRECTOIRE ORMOLU ET PORTICO MARBRE CARRARA DE LEPINE, C.1790-1800, mouvement à tambour en laiton de huit jours avec une roue de compte extérieure et sonnerie à cloche, la plaque de fond portant l'inscription et le numéro "Lépine h.ger du Roi Paris no. 4163', le cadran émaillé blanc par Barbichon, avec les jours de la semaine en puce, les heures romaines noires, les minutes arabes et les dates en puce, signé 'Lépine H.ger du Roi' et 'Place des Victoires no.12'.', avec aiguilles de l'heure percées et fleurdelisées dorées et aiguilles du calendrier en acier, le boîtier du temple avec montures en bronze ciselé et doré, avec un aigle surmontant six urnes de fleurs et une galerie soutenue par des colonnes corinthiennes suspendues avec des guirlandes de laurier, avec deux figures féminines, représentant la Justice et la Fortitude, flanquant des trophées de guerre, la base à front brisé insérée avec des tablettes de feuilles défilantes et d'autres trophées, sur une base de socle séparée 73cm de haut, 49.3cm de large Provenance De réputation, cette horloge a appartenu à une famille noble d'Italie du Nord. Achetée à Art Ancien, Via dei Coronari, Rome, vers 1997. Collection de Sir Jeremy Lever. Note du catalogue Jean Antoine Lépine (1720-1814) a commencé sa carrière d'horloger à Genève, puis s'est installé à Paris où il a été apprenti chez André Caron, l'horloger du roi. Il épouse ensuite la fille de Caron en 1756. Il reçoit le titre de maître en 1762 et peu après, il est nommé au poste convoité d'Horloger du Roi (Louis XV). Il servit ensuite d'horloger à Louis XVI et à Napoléon Ier. Il opérait dans des locaux de la rue Saint-Denis et, en 1789, il déménagea au 12, place des Victoires. A cette époque, la gestion quotidienne de l'entreprise est assurée par son gendre Claude-Pierre Raguet-Lepine. Plusieurs horloges de Lépine font partie de la collection royale britannique et, selon C. Jagger dans son livre "Royal Clocks : The British Monarchy and its Timekeepers", Lépine était l'un des horlogers préférés de George IV, qui a acheté un certain nombre de pendules de la firme.