LOT 143 Ensemble de documents relatifs à la construction d…
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Ensemble de documents relatifs à la construction de la ligne de train Pékin-Hankow par les chemins de fer impériaux chinois: - Plan général de Pékin à Hankow, échelle 1/100000 - Profil en long de pékin à Hankow - Ordre de mission de M. Devienne, ingénieur, pour prospecter le terrain en vue de l'établissement de construction de ce chemin de fer (partie de Kiao Tcheou à I Tcheou), daté du 9e jour de la 3e lune de la 2e année de Hiuen T'ong, soit 1910. - Ensemble de tirages pris le long du parcours, notamment des ponts, chantiers en cours et tunnels, 132 au format 15,3 x 22 cm, 48 au format 21,7 x 31 cm, trois montages panoramiques et 23 petits tirages aux formats divers. - Album de photographies de M. Devienne, suivant ses affectations : Hankeou (1905) et nord de la Chine, scènes de vie quotidienne en Chine, Abyssinie et empereur Menelik II avec Taytu. Réticente à l'installation de lignes ferroviaires sur son territoire pendant la majeure partie du XIXe siècle, la Chine des Qing octroie des concessions pour les constructions de voies ferrées aux puissances étrangères suite à sa défaite face au Japon en 1895, qui montre un cruel défaut de modernisation de l'Empire. Différentes puissances occidentales se partagent les régions et les lignes : britanniques pour la ligne Shanghai-Nanjing (1905-1908), français pour le chemin de fer de l'Indochine et du Yunnan (1904-1910), allemands pour le chemin de fer Jiaoji dans la province de Shandong, allemands et britanniques pour la ligne Tianjin-Pukou, américains pour relier Canton à Samshui dans le Guangdong (1902-1094) et Russie pour construire la ligne du chemin de fer oriental de Chine. Beijing, la capitale, est désignée comme le centre du réseau ferroviaire chinois, duquel partent les trois lignes principales : Beijing- Hankou, Beijing-Fengtian, Tianjin-Pukou. La réalisation du projet de la ligne Pékin-Hankou est confiée à la société d'étude de chemins de fer en Chine, et financée grâce à un financement conjoint de la Société Générale de Belgique, de la Banque de Paris et des Pays-Bas et le comptoir National d'escompte de Paris. En effet, c'est la Belgique qui avait été contactée par la Chine, mais au vu des sommes à avancer, la direction de la Société Générale de Belgique préfére s'associer avec la Banque de Paris et des Pays-Bas, et elles fondent ensemble la Société d'étude de chemins de fer en Chine, en 1897. Ce sont donc des ingénieurs français qui président aux travaux de la construction de cette ligne, dont fait partie M. Devienne. La ligne fut attaquée par les deux bouts à la fois et progersse rapidement pour atteindre 1214 km et 125 gares sur son parcours lorsqu'elle est complétée. L'ingénierie française en matière de chemins de fer était alors requise dans de nombreux pays souhaitant moderniser leurs moyens de transports, et l'on retrouve M. Devienne en Abysinnie, où il participe à la construction du chemin de fer franco-éthiopien, reliant Addis-Abeba à Djibouti. Charles HSING-LING Charles Hsing-Ling Yü (1879-?) est le fils de Yu Keng (1836-1905), diplomate qui fut ambassadeur de Chine au Japon puis en France à partir de 1899. Considéré comme un excellent poète, certains de ses vers sont traduits et publiés par Judith Gautier, la fille de Théophile Gautier. Il se marie avec Louisa Pierson, une américaine, et ils ont quatre enfants. Charles Hsing-Ling (1879-?), ingénieur, travaille pour les chemins de fer impériaux chinois, et fait partie de la légation chinoise en tant que second secrétaire d'ambassade. John Shuin-Ling, (1874 -1944) qui exerce la même fonction que son frère au sein de la Légation, est également ingénieur, et notamment directeur de la centrale électrique du Palais d'Eté. C'est un proche de l'impératrice douairière Cixi, dont il prendra de nombreuses photographies. Nellie Rong Ling (1882-1973), leur petite soeur, est également proche de l'impératrice douairière, qui lui donne le titre de «princesse Shoushan». Der Ling (1885-1944) quant à elle est élevée en France, où elle étudie notamment la danse avec Isadora Duncan, puis émigre aux Etats Unis où elle se marie avec Thaddeus Raymond White, et enseigne le chinois à l'université de Berkeley. Lors du séjour de Yu Keng à la légation rue Hoche, cette dernière est un lieu mondain apprécié. On trouve ainsi mention d'une soirée dans un article de la revue Armée et marine : revue hebdomadaire illustrée des armées de terre et de mer, en date du 26 janvier 1902 : «Il y a quelque temps, la femme de l'ambassadeur chinois à Paris, S.E Lady Yu-Keng, avait organisée une soirée mondaine où s'était donné rendez-vous tout le monde diplomatique. Au milieu des costumes élégants et des toilettes vraiment parisiennes des femmes et des jeunes filles des attachées à la légation de Chine, il était assez bizarre de voir les riches costumes de soie des mandarins de toutes classes, étoiles du dragon. On a joué la comédie ; une pièce anglaise en trois actes a été même supérieurement interprétée par les filles de l'ambassadeur, Melles Lizzie et Nelly Yu, et leurs frères, MM. John Shung-Ling et Charles Hsing-Ling» Charles Hsing-Ling se marie le 16 octobre 1902 avec Geneviève Deneux et cet évènement est rapporté dans plusieurs journaux parisiens, dont le Figaro, Le Journal et La Croix. On peut ainsi lire dans La Croix du 18 octobre 1902 à la rubrique gazette du jour : «M. Charles Hsing-Ling, second fils de l'ambassadeur de Chine à Paris, s'est marié hier à Saint Philippe du Roule avec Melle. Geneviève Deneu, de Soisy (Seine). Le nouveau marié est catholique. Il a 23 ans, comme la jeune fille qu'il a épousée. Il est chevalier de la Légion d'Honneur ; il remplit auprès de son père les fonctions de second secrétaire d'ambassade. La mère de M. Charles Hsing-Ling était Lady Yuken, d'origine américaine. C'est à elle que le marié d'hier doit le bonheur d'être catholique. M. Charles Hsing-Ling avait revêtu le costume chinois des tao-tai (gouverneur de trois provinces) : robe bleu clair à boutons de corail. Tout le personnel de l'ambassade de Chine assistait à la cérémonie religieuse qui suivit l'acte de l'état civil à la mairie du VIIIe arrondissement, où les registres ont été signés en beaux caractères chinois.» De même dans Le Journal du 17 octobre 1902 : «On a célébré, mardi dernier, à la mairie du huitième arrondissement, un mariage qui sortait un peu de l'ordinaire banalité. M. Charles Hsing-Ling, second fils de l'ambassadeur de Chine à Paris, né le 12e jour de la 12e lune de la 5e année du règne de Kouang-Si ( Le 11 janvier 1879), épousait Mlle Geneviève Denen, professeur de piano, née, elle, à Soisy dans la grande banlieue parisienne. Les témoins du marié étaient deux compatriotes à lui, secrétaires de l'ambassade. Son Excellence elle-même, signant le registre de l'état civil, a apposé au pinceau de larges paraphes, couvrant vingt-cinq centimètres carrées en caractères chinois. La mariée appartient à la religion catholique ; le marié également, de par la volonté de sa mère, Lady Yukin, épouse de l'ambassadeur, laquelle est, on le sait, d'origine américaine. M. Charles Hsing-Ling, qui est tao-tai ( ce qui équivaut au titre de préfet de trois préfectures), avait revêtu la robe bleu clair à boutons de corail rouge, et, dans l'assistance, on remarquait de nombreux Orientaux aux robes mauves ou roses. La cérémonie religieuse a été célébrée à Saint Philippe du Roule, et point n'est besoin de dire que, dans le faubourg Saint-Honoré, les curieux se sont pressés nombreux à l'arrivée comme au départ du cortège nuptial.»
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