Les lots 43 à 47 font partie de la collection Maurice Collis (1889-1975). Maurice Collis a commencé à collectionner des céramiques chinoises lorsqu'il se trouvait en Birmanie dans les années 1920 et 1930, où il travaillait pour l'Empire britannique. Sa collection a débuté lorsqu'un chercheur d'or lui a apporté des objets découverts près de l'ancienne ville de Tenasserim, non loin de l'endroit où Collis était basé à Mergui, dans une partie de la Birmanie délimitée de deux côtés par le Siam. C'est ainsi qu'est née sa fascination pour la céramique chinoise ancienne et ses recherches pour la collectionner, un intérêt qu'il a maintenu après son retour en Grande-Bretagne où il est devenu un membre actif de l'Oriental Ceramic Society, contribuant à des articles et documentant ses recherches et ses découvertes. Après sa retraite en 1936, Collis a commencé sa carrière d'écrivain. Il écrit sur l'Asie du Sud-Est, la Chine et divers sujets historiques, notamment l'histoire du Siam et de la Chine, et sur la lutte à la fin du Moyen Âge entre les pays occidentaux pour la puissance maritime et le commerce à l'Est. Il s'est beaucoup impliqué dans la recherche historique alors qu'il était encore en Birmanie, et en 1941, il a publié "The Great Within", sur la vie chinoise à l'époque de la dynastie Ming jusqu'au renversement de la dynastie mandchoue au début du 20e siècle. Un autre livre, "Foreign Mud", traite du commerce de l'opium et de la guerre anglo-chinoise. Dans "The First Holy One", Collis parle de Confucius et de l'importance de ses doctrines pour le peuple chinois. Collis a également écrit plusieurs biographies importantes, notamment un livre sur Stamford Raffles, une biographie de Lady Astor et une biographie majeure du peintre Stanley Spencer. Il est également l'auteur de pièces de théâtre et de poèmes, et a écrit de nombreux articles sur l'art et les artistes pour des publications et des catalogues. The Journey Up", un volume de ses mémoires, a été publié en 1970. Grand plat "Bouquet de lotus" en porcelaine chinoise bleue et blanche de style Ming, période Yongzheng, peint d'un bouquet de tiges de lotus en fleur attachées par un ruban, la bordure extérieure et l'extérieur portant des motifs continus de tiges feuillues et de têtes de fleurs, 38,8 cm de diamètre. Provenance : Collection Maurice Collis (1889-1975), achetée à Rangoon en 1928. c.f. Le prototype de ce motif peut être vu sur des plats du XVe siècle, comme illustré dans H. Garner, 'Oriental Blue and White', pl. 13 ; et dans A. Pope, 'Chinese Porcelain from the Ardebil Shrine', pl. 31. Un exemple Yongzheng plus tardif, de conception similaire mais plus petit, est illustré dans "Treasures in the Royalty : The Official Kiln Porcelain of the Chinese Qing Dynasty", 2003, p. 122. Un plat marqué Yongzheng vendu chez Christie's New York, 1er juin 1990, lot 248. 品相報告 Rapport de condition : Le plat est réparé de cassé, avec des traces visibles de réparation et de restauration sur les zones fissurées. Grignotage de la bordure du pied. Une certaine usure de surface est présente. Il y a une petite zone de défaut de glaçure à l'extérieur près du bord.