BUREAU DES LONGITUDES. Annuaire présenté au roi [...] pour l’an 1818. Paris, Mme Ve Courcier, an 1818. In-18, 196 pp., maroquin à long grain rouge, dos lisse cloisonné et fleurdelisé, encadrement doré de fleurs-de-lis entre filets droits et ondés avec armoiries au centre, coupes filetées, roulette intérieure dorée, doublures et gardes de moire bleue renouvelées, tranches dorées ; petites taches sur le second plat (reliure de l’époque). PIONNIER DE LA DIFFUSION DE LA SCIENCE ASTRONOMIQUE, LE BUREAU DES LONGITUDES fut créé en 1795, réunissant astronomes, géographes, géomètres et navigateurs. D’abord sous la conduite de Jérôme Lefrançois de Lalande puis, à partir de 1807, sous celle de François Arago, le bureau publia deux cahiers périodiques, Connaissance des tems ou Mouvements célestes à l’usage des astronomes et des navigateurs, et, pour un public plus large, le présent Annuaire. Dans ce dernier sont indiqués les levers et couchers du soleil, les pleines lunes, les grandes marées, les précipitations, les vents, avec des textes théoriques différents à chaque fois, ici sur la mesure du temps, les probabilités, la latitude et la longitude, pour certains extraits d’ouvrages de Pierre-Simon de Laplace et Alexander von Humboldt. On y trouve en outre des concordances des mesures et des monnaies, ou des statistiques humaines concernant la France. RELIURE EN MAROQUIN AUX ARMES DE LA DUCHESSE D’ANGOULÊME (fer absent d’OHR). FILLE AÎNÉE DE LOUIS XVI ET DE MARIE-ANTOINETTE, LA DUCHESSE D’ANGOULÊME Marie-Thérèse-Charlotte de France (1778-1851) connut deux exils : le premier sous la Révolution et l’Empire, auprès de Louis XVIII, et le second après la Révolution de 1830, auprès de son oncle déchu Charles X et de son mari le duc d’Angoulême.