LOT 54 ƒ LOUISE ÉLISABETH VIGÉE LE BRUN (Paris 1755 - 1842)Portrait...
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ƒ LOUISE ÉLISABETH VIGÉE LE BRUN (Paris 1755 - 1842)Portrait d’Alexandra Grigoryevna Kozitskaya, plus tard la comtesse de Laval de La Louberie (Saint Pétersbourg 18 mars 1772 – 17 novembre 1850)ToileSigné, localisé et daté en bas à droite : L.E. Vigée Le Brun / Sn Petersbourg / 179. (1795 ou 1797)Restaurations anciennesPortrait of Alexandra Grigorievna Kositzkaya (1772-1750), canvas, signed, localized and dated lower right: L.E. Vigée Le Brun / Sn Petersbourg / « 179. » (1795 or 1797), old restorations76,50 x 65,50 cm - 30,1 x 25,8 in.PROVENANCECollection du modèle, Palais Laval, quai des Anglais, Saint-Pétersbourg ;Resté dans la descendance du modèle jusqu'à ce jour.BIBLIOGRAPHIEÉ. L. Vigée Le Brun, Souvenirs de Madame Louise- Élisabeth Vigée-Lebrun, de l'Académie royale de Paris, de Rouen, de Saint-Luc de Rome et d'Arcadie, de Parme et de Bologne, de Saint-Pétersbourg, de Berlin, de Genève et Avignon, Paris, 1837, tome III, p. 347 (" Mademoiselle Kasisky sœur de la princesse Belloseski ").EXPOSITIONSSaint-Pétersbourg, Palais Tauride, n° 230 (indication données par les propriétaires) Saint-Pétersbourg, "Exposition de portraits historiques du XVIe au XVIIIe siècle", Saint Petersbourg, Société d'encouragement des arts, 1870, n° 733.Peintre attitrée de la reine Marie-Antoinette, Elisabeth Louise Vigée Le Brun s'exile en Italie en 1789, puis séjourne à Vienne pour enfin rejoindre Saint-Pétersbourg le 23 juillet 1795. Dès le lendemain, elle rencontre l'impératrice Catherine II. Elle portraiture l'aristocratie russe pendant 6 ans, jusqu'en 1801. Il semblerait, selon ses Souvenirs, qu'elle y ait passé une époque heureuse de sa vie.Notre portrait est très représentatif de cette période. La comtesse est décrite en femme moderne, adepte des Lumières. Elle s'interrompt dans la lecture des Pensées de Jean-Jacques Rousseau, titre inscrit en haut de la page de droite, et regarde le spectateur. Cette synthèse de la philosophie de Rousseau a été diffusée dans l'Europe entière. La pose méditative, la main sur la joue, reprend celle de deux tableaux viennois, mais où la figure était en plein-air (Portrait de la princesse Maria Josepha Hermenegilde von und zu Liechtenstein, en Ariane à Naxos, Vienne, collection princière de la famille Liechtenstein ; Comtesse Pelagia Roza Potocka, collection particulière), renouvelé ici par l'action de lire. De façon très subtile, Vigée-Lebrun rappelle les sibylles de Guerchin et du Dominiquin, dont elle retient le cadrage, le turban et la présence du livre (fig.1). Elle avait créé cette fiction pour le Portrait de Lady Hamilton en sibylle de Cumes dès 1792 (collection particulière), ce qui lui permet d'identifier ses modèles à ces figures antiques au génie proprement féminin.Le bras s'appuyant sur un coussin de velours, apporte un côté chaleureux et intime à l'œuvre. Cet accessoire est fréquent dans la production russe de l'artiste. Nous le retrouvons dans quatre autres portraits, le Portrait de la Comtesse Skavronskaïa, née Ekaterina Vassilievna Engelhardt (1796, musée du Louvre, Paris, fig.2), celui de la Grande-duchesse Elisaveta Alexeïevna (1797, Hessische Hausstiftung, Kronberg), celui de la Comtesse Ekaterina Vladimirovna Apraxina (1796, collection particulière) et enfin celui de la Princesse Anna Alexandrovna Golitsyna (1797, The Baltimore Museum of Art).Fille aînée de Grigori Vasilyevitch Koeitsky (1721-1776), Secrétaire de l'Impératrice de Russie Catherine II, et de son femme Ekaterina Ivanovna Myasnikova (1746-1833), héritière des mines de cuivre Ust-Katav dans l'Oural méridional , Alexandra était une riche héritière. En 1798, Elle se maria avec François de Laval de La Louberie (Marseille 1761-Saint Pétersbourg 1845), chambellan du l'Empereur Alexandre Ier Pavlov, un français au service de Paul Ier.Ecrivain et journaliste, il enseignait la philosophie et la littérature au Gymnase Académique de Saint-Pétersbourg. Celui-ci était issu de la noblesse provinciale, son père fut le maire de Monpazier, en Dordogne. François de Laval commença son parcours en étant ambassadeur de France à Constantinople. Ne pouvant pas rentrer en France, il se rallia, sous la cocarde blanche, au corps de volontaires du prince de Condé, cousin du Roi. En 1795, les hommes de Condé furent intégrés à l'armée russe. Le Comte de Laval suivit le futur Louis XVIII en exil en Courlande, et rentra au service de l'empereur Paul Ier. Nommé Chambellan de la Cour, il fut promu par le nouveau tzar Alexandre Ier. Il fit bâtir un palais sur le quai d'Angleterre à Saint-Pétersbourg (fig.3), où étaient conservées de riches collections de peintures, et d'antiquités classiques, aujourd'hui passées à l'Ermitage. Le couple eut quatre enfants.Le portrait de la sœur cadette de notre modèle, la Princesse Anna Grigorievna Belosselsky Belozersky (1773-1846), de taille identique au notre, est conservé au National
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