LOT 68 ATTRIBUÉ À JOSEPH STALLAERT (1825 - 1903)Allégorie des bienf...
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ATTRIBUÉ À JOSEPH STALLAERT (1825 - 1903)Allégorie des bienfaits de la paixToile d’origine (Prepared by / Charles Roberson 51 Long acre / London)Deux marques au pochoir au revers : CR468Attr. to J. Stallaert, Allegory on the benefits of Peace, original canvas (Prepared by / Charles Roberson 51 Long acre / London), two stencils marks on the back «CR468»262 x 365 cm - 103,1 x 143,7 in.PROVENANCEPropriété de la famille Merode en Italie (selon une tradition);Collection privée italienne.Notre tableau est sur sa toile d’origine, marquée du tampon du marchand de fournitures pour artistes et d’un numéro de série au pochoir. Selon les spécialistes des archives Roberson, la toile a été préparée entre 1828 et 1855 au moment où Roberson est installé au 51 Long Acre, Londres. Le cachet au pochoir pourrait être un indice de gestion de stock ou une marque indiquant que les droits ont été payés sur la toile apprêtée. Ainsi « CR 468 » pourrait nous indiquer que notre toile a été préparée en 1846 ou en 1848 mais pas nécessairement peinte, l’artiste a pû laisser la toile « mûrir » quelques années.Le casque « Albert » en bas au premier plan et l’origine de la toile relient notre tableau au Royaume-Uni.Grâce à l’influence de Léopold, devenu roi des Belges en 1831, la reine Victoria épouse Albert de Saxe-Cobourg-Gotha le 10 février 1840. Ils sont cousins germains. Lorsque leur fils Edouard VII monte sur le trône en 1901, il porte le nom de son père et la maison royale prends dès lors le nom de Saxe-Cobourg-Gotha.Le prince-consort favorise les arts, organiste et compositeur ; il s’occupe des collections royales, soutient et organise la première grande Exposition Universelle en 1851 au Cristal Palace qu’il fit construire pour l’occasion. Cette exposition fut un succès financier et marqua le triomphe du Royaume-Uni industriel.Il redessine les casques des dragons et de la cavalerie lourde, comme celui présent au premier plan. Le casque est dit au motif «Albert». La cavalerie lourde adopte les motifs du casque «Albert» dans les années 1840 : en argent et en or, avec une étoile à huit branches sur la face et la croix de saint George au centre, entourée de la devise des Life Guards, «Honi Soit Qui Mal Y Pense». La jugulaire, ornée d’anneaux d’or, est fixée au casque avec la rose Tudor. Au sommet de la pointe est un panache de crin blanc, regroupé en «oignon», en forme de boule au sommet de la pointe, avant de retomber (propre au 2ème régiment).Ce casque «Albert», la coiffure des femmes, leurs tresses entourant l’oreille (que l’on retrouve dans les portraits peints par Winterhalter), la toile d’origine portant la marque du marchand de toile et son numéro de série, permettent de dater notre tableau autour des années 1850.Nous pouvons supposer que notre tableau puisse être un cadeau de la cour de Saxe-Cobourg et Gotha à la reine Victoria en lien avec son union. L’iconographie est une allégorie de la paix. Une jeune princesse, à gauche, est introduite auprès de Cérès, déesse de l’agriculture, des moissons et de la fertilité. Celle-ci reçoit en hommage les fruits de la terre, le blé et les fleurs, alors que le dieu de la guerre, Mars, est endormi sur le lion de la force. De même, l’armure abandonnée ou le groupe d’enfants emportant les armes, à droite, corroborent ce sens : l’abondance et la fertilité reviennent en temps de paix.Le style mélange habilement des figures belles et idéalisées de la tradition, une poésie de l’Arcadie heureuse, avec des objets très réalistes et contemporains tels que le casque, le diadème et les bijoux tenus par la servante. A la date de notre tableau, le Romantisme est un peu dépassé, et des peintres comme Jean-Léon Gérôme ou Thomas Couture proposent une synthèse nouvelle entre sujet académique et rendu naturaliste (Gérôme, Un combat de coqs, 1846 ; Couture, Les romains de la décadence, 1847, les deux à Paris, musée d’Orsay). Notre grand format participe des aspirations picturales de son temps.Joseph Stallaert est élève de François-Joseph Navez à l’Académie de Bruxelles. Sa marque classique pourrait expliquer son style pondéré, comme l’atmosphère quelque peu rêveuse propre à son maître. Un penchant certain pour le détail soigné (ici les reflets métalliques et la nature morte), est une autre caractéristique fréquente de l’école belge. L’autoportrait du jeune artiste se reflète dans le casque anglais au premier plan. Prix de Rome belge en 1847, il séjourne en Italie. Notre tableau serait, par sa date proposée, une oeuvre de jeunesse, comparable au Christ mort soutenu par Dieu (1848, église Saint-Etienne, Braine l’Alleu) où les anges ne sont pas sans rappeler les charmantes frimousses des putti dans notre composition, ou encore à rapprocher de la Maternité (collection particulière) et de la Joueuse de harpe (1850, vente à Enghien-les-Bains en 1982). Stallaert évoluant ensuite vers un style néo-grec archéologique, proche
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