RENE BOIVIN, dessin de SUZANNE BELPERRONBague moderniste En platine (850) de forme casque sertie de diamants de taille moderne en serti grain, de plus petits diamants de taille moderne sont intercalés dans le serti grain des plus importants.Nombre de diamants : 96 Détails des diamants : 66 diamants de taille moderne (24 de 0,10 carat, 24 de 0,15 carat et 24 de 0,20 carat, soit 10,80 carats environ) et 30 diamants de taille rose de 0,02 carat chaque environPoids total estimé des diamants : environ 11,40 carats environ Poinçon de maître Français partiellement lisible GD pour Groëne et Darde.Tour de doigt : 52Poids brut : 11,6 g La bague est apagnée d’un certificat de René BOIVIN Joaillier indiquant :« Bague de René Boivin entre 1928 et 1932. Sur un dessin de Suzanne Belperron »Nous remercions la Maison René Boivin Joailler et Thomas Torroni pour leurs recherches.La Maison René Boivin et Suzanne Belperron Ou l’association parfaite entre joaillier et dessinatriceSuzanne Belperron naît en 1900 à Besançon. Après des études aux Beaux Arts de Paris, où elle rencontre probablement Germaine Boivin, la sœur de René Boivin. Elle est embauchée par la Maison René Boivin en 1919, alors dirigée par la veuve du fondateur, Jeanne Boivin (soeur du couturier Paul Poiret) depuis 1917. Suzanne Belperron y travaillera jusqu’en 1932, avant de rejoindre le marchand de perles et de pierres précieuses, Bernard Hertz, en 1933.Rapidement, elle s’imprègne des créations artistiques de ses contemporains pour proposer à une clientèle fidèle et exigeante, des bijoux au design singulier et reconnaissable. Connue et reconnue de son vivant, elle continua de créer jusqu’au crépuscule de sa vie, en 1983. La découverte, quasi miraculeuse, de ses archives personnelles puis la sortie du livre « Suzanne Belperron » de Sylvie Raulet et Olivier Baroin en 2011 aux éditions de la Bibliothèque des Arts, l’ont remise sur le devant de la scène internationale.La bague que nous avons le plaisir de vous présenter est une création datée par Monsieur Thomas Torroni entre 1928 et 1932, soit à la toute fin de la collaboration entre la maison Boivin et Suzanne Belperron. Il est à noter également que ce bijou est serti de diamants de taille moderne, qui apparaissent sur le marché durant les années 1920, après la théorisation de l’intérêt de la taille dite « ronde brillante » par Marcel Tolkowsky en 1919.Nous sommes ainsi en présence d’une bague d’une très belle facture, avec un superbe travail de joaillerie et de sertissage, une forme moderniste qui fit sensation à l’époque et qui sera même quelques années plus tard, dans une version très similaire à celle présentée ici, repriseme exemple de la modernité dans le supplément « Les bijoux » du Figaro illustré datée de novembre 1934.Provenant de l’écrin familial d’une famille parisienne depuis plusieurs générations, cette bague de la jeune Suzanne Belperron (née Madeleine Suzanne Vuillerme et qui prendra son nom marital lors de son mariage en 1924 es