Ecole italienne du XVIIème siècleSocrate, philosophe grecBuste en bronze à patine bruneHaut. 38,5 cmSur un piédouche circulaire en bronze patiné. Haut. : 13,5 cm Provenance : Collection particulière E.M., Bretagne depuis les années 1960 et par descendance Œuvres en rapport :-Socrate, 4e quart du I er siècle ap. J.-C., marbre, Paris, musée du Louvre, inv. Ma 59 ;-Ecole italienne du XVIIème siècle, Socrate, philosophe grec, tête en bronze, H.39 cm, sur un piédouche en marbre bleu turquin, Paris, musée du Louvre, inv.MR1703, collection des Bronzes de la Couronne (n°195). Littérature en rapport : -Sophie Baratte, Les Bronzes de la Couronne, cat. exp. Paris, musée du Louvre, 12 avril-12 juillet 1999, Paris, RMN, 1999, p. 95 ; -Mélanie Lucciano, Les représentations iconographiques de Socrate, Camenae, Centre Guillaume Budé, 2012, 10, pp. 1-34 ;-Alexandre Maral, François Girardon, le sculpteur de Louis XIV, Paris, Arthena, 2015, planche IV (partie droite) de la « Gallerie de Girardon », fig. 322, p. 393. Il est d’ sage, au XVIIème siècle, pour les amateurs d’ rt, de décorer leurs demeures et jardins de bustes d’ près l’ ntique. Notre buste de Socrate s’ nscrit dans cette production italienne du début du XVIIème siècle qui répond alors aux nombreusesmandes des cours princières et des grands collectionneurs à travers toute l’ urope. Cette copie en bronze d’ près un antique présente toutes les caractéristiques techniques des fontes italiennes de cette période : une fonte à la cire perdue présentant des accidents, une forme de rusticité dans le travail de reparure et de ciselure, une fine épaisseur de métal, à la limite de la « perce », par soucis d’ conomie du précieux alliage ou encore un intérieur au relief très accidenté laissé brut. Le modèle dérive du type dit B du portrait du fameux philosophe exécuté d’ près un buste attribué à Lysippe (390 av. J.-C -300 av. J.-C), aujourd’ ui disparu. Ce portrait s’ carte d’ n autre buste dit du type A par un désir d’ doucir et de sacraliser la physionomie de Socrate. Ses traits sont moins accentués, ses rides atténuées et son regard plus sombre. On connait au moins deux autres exemplaires de ce buste dans deux des plus grandes collections rassemblées au XVIIème siècle. L’ n figurait dans la mythique collection du sculpteur François Girardon, l’ utre, aujourd’ ui conservée au musée du Louvre faisait partie de la collection de Louis XIV dénommée « les Bronzes de la Couronne ».Expert : Cabinet Lacroix - 01.83.97.02.06