Edgard TYTGAT (1879-1957)//R//La flûte enchantée (De toverfluit), 1924//R//Huile sur toile //R//Signé et daté en bas à gauche: "Edgard Tytgat 1924"  (avec trois anneaux entrelacés)//R//Titré, localisé, daté et contresigné au dos de la toile (suivi des trois anneaux entrelacés)//R//46 x 61 cm//R////R//Provenance: //R//- Ancienne collection J. Breckpot, Bruxelles//R//- Ancienne collection Charles Bernard (1875-1961), Bruxelles//R//- Collection particulière, Belgique (transmis par descendance) //R////R//Bibliographie://R//- "Sélection", avril 1926, reproduit p.131//R//- "Sélection", cahier 4, 1928, reproduit p.72//R//- "Vers le vrai", Bruxelles, 16 mai 1934, reproduit//R//- Albert Dasnoy, Edgar Tytgat Catalogue raisonné de son oeuvre peint établi avec la collaboration de Madame Gisèle Ollinger-Zinque, Laconti, Bruxelles, 1965, n°159 p.124, reproduit p.183//R////R//Expositions://R//- Bruxelles, "Edgar Tytgat" Cercle Artistique et Littéraire, 1924 (cat. n°31)//R//- Anvers, " Art Contemporain: Salon 1927", Salle des fêtes, 1927//R//- Bruxelles, "L'Art vivant en Europe", Palais des Beaux-Arts, 1931 (cat. n°96)//R//- Paris, "L'art flamand, d'Ensor à Permeke", Musée de l'Orangerie, 1970, n°223 (cat. n°8, reproduit s.p)//R//- Gand, "Veertig kunstenaars rond Karel van de Woestijne: Karel van de Woestijne (1878-1929) en de kunst van zijn tijd", Museum voor Schone Kunsten, 1979 (cat. n°239, reproduit p.128)//R//- Bruxelles, "Edgar Tytgat évocation d'une vie", Musée Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 1974 (cat. n°48 p.27, reproduit p.29)//R////R//On notera que la partie droite de cette oeuvre a été reprise dans un dessin intitulé Le flûtiste et son chien, réalisé par l'artiste en 1926.//R//On notera également qu'en 1924, Tytgat ajoute trois anneaux entrelacés à sa signature. C’est un signe de solidarité et d’union avec tous les artistes qui ont participé aux fêtes bruxelloises organisées par James Ensor en 1924 en hommage au peintre Bruegel. James Ensor le qualifiait de "pilier du monde, miracle de l’art flamand!" .//R////R//La conciliation de deux différentes façons de procéder dans la création artistique ne fut pas, comme l’expliqua A. Dasnoy dans l’étude qu’il consacra à E. Tytgat, chose facile pour l’artiste peintre: d’une part, la narration peut être subordonnée aux possibilités techniques; d’autre part, une technique discrète mais éprouvée peut être mise au service du sujet conté. Pourtant plus d’une fois Tytgat parvint à vaincre cette difficulté, comme dans ce tableau présentant certaines affinités avec le symbolisme. Il s’est créé un monde à lui, devenant spectacle parfois plein d’ambiguïté par la création artistique, mais d’où émanent la simplicité, la fraicheur, l’innocence, qui sont celles d’un enfant.//R//Extrait de Paul Haesaerts, L' art flamand d'Ensor à Permeke, Musée de l'Orangerie Paris, Editions Fonds Mercator, 1970