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LOT 134 COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XIV Entourage de Pierre Daneau, vers 1710-1715 En marqueterie florale sur

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COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XIV Entourage de Pierre Daneau, vers 1710-1715 <br>En marqueterie florale sur fond de bois noirci, incrustations d'ivoire et filets de laiton, ornementation de bronze ciselé et doré, le plateau ceint d'une lingotière représentant au centre un vase fleuri sur un entablement entouré de rinceaux de feuillage animés d'oiseaux, masques de grotesques, chimères et papillons, la façade galbée ouvrant par cinq tiroirs sur quatre rangs, flanquée de montants en arbalète terminés par des sabots de capridé feuillagés ; petits accidents et manques au placage  <br>H. : 81 cm (32 in.) <br>l. : 120 cm (47 ¼ in.) <br>P. : 71 cm (28 in.) <br> <br>Provenance : <br>Collection Vincent Laloux, à Bruxelles en 1968, où acquise par Madame X <br>Puis par descendance jusqu'à l'actuel propriétaire. <br> <br>Bibliographie :  <br>Plaisir de France, Octobre 1968, p. 19. <br> <br>A Louis XIV gilt-bronze mounted, floral marquetry, ebonised and ivory-inlaid commode, circle of Pierre Daneau, circa 1710-1715 <br> <br>Certains motifs marquetés de cette commode l'apparentent stylistiquement à un groupe assez restreint de meubles, qui semblent issus de l'atelier d'une même famille d'ébénistes parisiens, actifs à la fin du XVIIe siècle et pendant la première moitié du XVIIIe siècle, et dont un membre avait travaillé à Rome.  <br> <br>Le premier élément, et le plus important pour l'attribution de la commode, est la présence sur son plateau de deux dragons affrontés dont les queues se transforment en imposants rinceaux d'acanthe (fig. 1).  <br>Il représente l'archétype du même thème ornant le plateau d'un bureau à caissons (1) ainsi que la partie intérieure de l'abattant d'un autre bureau du même modèle (2), mais d'une exécution plus tardive et réalisé certainement en Italie (fig. 2-3). <br> <br>Or, ce dernier bureau, qui semble avoir été exécuté à Rome, a été attribué à Pietro Piffetti, ébéniste turinois, ou au français Pierre Daneau le jeune, les deux travaillant dans cette ville vers 1730-1731, et on a bien envisagé aussi une possible collaboration entre leurs ateliers pour sa réalisation. Cependant, il est vraisemblable de penser qu'il soit plutôt l'œuvre de Pierre Daneau, si on se rapporte au motif de dragons affrontés qu'on retrouve presque identique sur une paire de consoles aux armes de la famille Barberini, recouvertes en marqueterie, qui portent des signatures assez abîmées, mais dont Alvar González-Palacios (3) a pu cependant reconstituer l'intégralité : Fait Par Moy Pierre Da/neau Parisien à Rome/ Lan De Grase 1731 (fig. 4-6). <br> <br>On remarque également que la coquille représentée entre les deux griffons sur les consoles Barberini est très semblable à celle présente sur le bureau vendu par Sotheby's en 1997 (fig. 3) et ne manque pas d'évoquer les coquilles figurées à la base des vases qui décorent les côtés de notre commode (fig. 7). Il en est de même pour les mascarons feuillagés qui ornent le corps du vase sur le plateau de celle-ci, ainsi que pour ceux présents au milieu des tiroirs (fig. 8-9), qui semblent eux-aussi proches des figures grotesques présentes sur le bureau ci-dessus (fig. 10) et sur les tabliers en ceinture des deux consoles réalisées à Rome (fig. 11). <br> <br>Par ailleurs, nous retrouvons des mascarons très semblables à ceux des tiroirs sur deux autres commodes, l'une plus ancienne (4) et d'un aspect très similaire, mais seulement à trois rangs de tiroirs, et la seconde, plus tardive (5), aux montants arrondis en façade et à panneaux latéraux ornés de vases de fleurs qui évoquent d'une manière simplifiée le décor présent sur les côtés de notre commode. <br> <br>Comme le remarquait à juste titre Alvar González-Palacios (6), l'aspect des consoles Barberini demeure très retardataire, compte tenu de la date de leur exécution et évoque stylistiquement les réalisations de l'époque louis-quatorzienne. Cet auteur avait également suggéré des liens de famille possibles entre l'auteur de ces deux consoles et un ébéniste parisien, P.F. Daneau, cité par le comte de Salverte (7) comme ayant, selon lui, travaillé aux environs de la capitale. <br> <br>En effet, des documents d'archives retrouvés permettent à présent avoir d'autres détails sur cette famille d'ébénistes à laquelle Pierre Daneau appartenait, comme l'avait pressenti González-Palacios. Il était l'un de quatre fils de Pierre I Daneau, maître ébéniste demeurant grande rue Saint-Honoré, paroisse Saint-Roch et de Jeanne Perdu. Fils d'un marchand de vin, Pierre I Daneau était né à Paris en 1673 et avait épousé Jeanne Perdu en 1702, lorsqu'il était qualifié de ""marqueteur"". On apprend dans l'inventaire après décès de Pierre I Daneau, dressé le  <br>20 novembre 1745 et dans la liquidation de sa succession, du 12 décembre suivant (8) que ses autres fils, Pierre-François, Pierre III et Louis-Simon, étaient tous compagnons ébénistes et demeuraient encore sous son toit. Pierre II Daneau, dit le jeune était représenté par Jean-Claude Gouillart, avocat au Parlement, car ""absent depuis plusieurs années."" Au moment de la liquidation le notaire précisait que Pierre Daneau, l'un de ses enfants, était ""absent depuis plus de vingt ans"", ainsi aurait-il rejoint l'Italie dans les années 1720-1725.  <br> <br>Le stock assez riche des marchandises et de l'atelier fut évalué en 1745 par les maîtres ébénistes Gilles Joubert et Gérard Vermunte. On apprend que le père aidé par ses trois enfants fabriquaient des meubles de marqueterie d'écaille et d'ébène ""avec des pièces de rapport en  <br>nacre de perles"", mais aussi de meubles plaqués en bois violet, de palissandre, ou d'amarante, tels une paire de commodes en arbalète conservée, réalisée vers 1735 et portant l'estampille P. Daneau(9) (fig. 12). D'un aspect encore très tributaire des modèles de la fin de la Régence, ces deux commodes recouvertes d'une belle marqueterie de losanges et de chevrons en divers bois de placage présentent des plateaux s'ouvrant à bascule et des côtés formant des portes qui découvrent des rangées de tiroirs. <br> <br>On apprend du même inventaire que les Daneau possédaient encore en 1745 dans leur atelier des bureaux de marqueterie d'ébène dont un à gaine et on retrouve aussi parmi les marchandises une ""commode noire avec trois tiroirs, des bandes et des compartimens et ornemens avec le dessus de marqueterie"" (10), dont le prix peu élevé de 35 livres laisse présumer qu'il s'agissait d'un vieux modèle en bois de rapport.  <br> <br>Dans cette optique, on peut envisager que notre commode soit issue de l'atelier de Pierre I Daneau bien avant 1720, et que son décor si particulier de dragons affrontés à queues feuillagées, qui lui était propre, ait pu être aussi repris et amélioré plus tard par son fils Pierre le jeune en Italie, sur le bureau vendu par Sotheby's en 1997 ou sur la paire de consoles aux armes des Barberini datant de 1731.  <br> <br>1. Christie's, Londres, 23 juin 1999, n° 57. <br>2. Sotheby's, Londres, 3 décembre 1997, n°75. <br>3. A. González-Palacios, Fasto Romano, dipinti, sculture, arrendi dai Palazzi di Roma, cat. exp.  <br>15 mai-30 juin 1991, Palazzo Sacchetti, Rome,Leonardo-De Luca Editori, 1991, cat. 92-93,  <br>p. 161-163 et pl.XLIV-XLVII. <br>4. Vente, Paris, Massol,  <br>8 novembre 2006, n°129. <br>5. Vente, Paris, Tajan, 20 mars 2008, n°9. <br>6. Ibid., p. 162. <br>7. Les ébénistes du XVIIIe siècle, Paris, 1062, p. 80. <br>8. Arch. nat., Min. cent., XV, 643. <br>9. Christie's, Londres, 4 juillet 1996, n°360. <br>

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2017/12/03

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