PAUL KLEE(Münchenbuchsee 1879-1940 Muralto)Le prince et sa ville. 1925.Aquarelle et encre de Chine sur papier, en partie pulvérisée.Signé en bas au centre : Klee. Sur le carton d'artiste, daté et désigné en bas à gauche : 1925 V.7, et titré en bas à droite : Le prince et sa ville.34,1 × 24,2 sur 49,2 × 34,2 cm (carton d'artiste).Provenance : - Rudolf Probst (Galerie Neue Kunst Fides/ Das Kunsthaus), Dresde/Mannheim, 1926-30. - Lily Klee, Berne, 1940-45. - Galerie Rosengart, Lucerne, 1945. - Collection Robert Vatter, Berne, 1945-92. - Succession Robert Vatter, Berne, 1992-98. - Collection privée suisse. Expositions : - Prague 1926, Trois expositions : I. Jarsov Veris, Paris ; tableaux et dessins ; II. Paul Klee, Munich ; 60 aquarelles ; III. Bernhard Reder, Roumanie ; dessins en couleur, Kunstverein für Böhmen / Künstlerhaus Rudolfinium-Parlament, 27.2.-14.3.1926, no. 2. - Dresde 1926, Paul Klee, Galerie Neue Kunst Fides, 21.5.-30.06.1926, n° 63. - Bruxelles 1928, Paul Klee. 40 Aquarelles, Galerie L'Epoque, mars-avril 1928, no. 18. - Berne 1935, Paul Klee, Kunsthalle Berne, 3.2.-24.3.1935, n° 114. - Lucerne 1945, Paul Klee zum Gedächtnis, Galerie Rosengart, 15.7.-15.9.1945, n° 17 (cachet et étiquette au verso du carton d'artiste). Littérature : Fondation Paul Klee et Musée des Beaux-Arts de Berne (éd.) : Catalogue raisonné Paul Klee, Berne 2000, vol. 4 (1923-1926), p. 382, n° 3898 (avec ill.). Les motifs architecturaux constituent depuis l'enfance une constante dans l'œuvre variée de Paul Klee. Son enthousiasme pour l'architecture trouve son origine dans ses voyages en Italie, où il peut admirer des monuments antiques, ainsi que dans le légendaire voyage à Tunis de 1914 avec Louis Moillet et August Macke, au cours duquel il découvre la culture (architecturale) islamique. Le présent arrangement d'éléments architecturaux à facettes, de maçonnerie, de toits et d'ensembles de maisons, ainsi que la figure anthropomorphe surdimensionnée à la périphérie gauche de la ville, illustrent une imbrication d'éléments narratifs. Par ses compositions inventives, Klee développe son propre métavers éclectique, qui permet une interpénétration variée et spirituelle des formes et des idées. Un champ sémantique complexe s'ouvre à l'observateur, qui non seulement autorise, mais aussi favorise les interprétations multiples. La reformulation de formes architecturales existantes témoigne de la confrontation avec le cubisme et le constructivisme. Il doit notamment des influences importantes à son activité au Bauhaus. Il n'est cependant pas rare que Klee satirise de manière ironique la rationalité dominante au Bauhaus, en la mettant au service de la construction du fantastique et en développant des structures illogiques et irrationnelles. Associé à la fascination pour les projets utopiques de l'architecture expressionniste, Klee crée ainsi une architecture individuelle. En projetant les couleurs sur le papier sans tenir compte du contenu de l'image, Klee fait apparaître les figures et les éléments architecturaux hors du temps et de l'espace. La gravité, les effets d'ombre et de lumière ainsi que les réalités physiques sont effacés au profit d'une lecture parfois presque fantasmagorique. Dans son art, Klee ne cherche pas à représenter la réalité, mais l'inconscient, accordant une grande importance au monde enfantin des contes et de l'imagination. Traduit automatiquement par DeepL. Seule la version originale fait foi. Pour voir la version originale, cliquez-ici.